Synthèse des critiques de films

Les élèves publient sur le forum de la DAAC leurs critiques des films vus au cours du festival.

Lire les critiques d’Extraterrestrial.
Lire la critique de Death of a superhero.
Lire la critique de Une vie meilleure.
Lire la critique de Dix hivers à Venise.
Lire la critique de Albert Nobbs.
Lire la critique de Bruegel, le moulin et la croix.

En voici une synthèse :

C'est par la projection de Dieci Hiverni de Valerio Mielo que les élèves ont commencé le festival dimanche 11 décembre. Dans cette histoire d'amour racontée en dix hivers successifs, les élèves ont été sensibles aux images. Laura, Coralie et Loriane ont apprécié la métaphore de « l'hiver qui symbolise l’hibernation de la relation amoureuse congelée qui ne démarre pas, et qui met dix ans pour arriver à terme ».

Selon Amandine, Solène et Morgan, le thème de « l'amour à Venise peut paraître stéréotypé, cependant, Valerio Mieli parvient à créer une atmosphère plus froide et poétique qui illustre la pudeur sentimentale des deux protagonistes, à l'instar de l'ambiance crépusculaire qui imprègne l'ensemble du film.  La narration est rythmée par de nombreuses ellipses, amenant le spectateur à user de son imagination afin de combler les vides entre chacun des hivers. La musique, à la fois douce et mélancolique, contribue également à l'atmosphère poétique du film».

Apolline, Claire et Paloma ont analysé la lumière de la même manière dans leur critique : « La lumière utilisée est toujours dans les tons de gris bleu. Malgré tout elle reste très claire. Et même si elle est froide, elle est très poétique. Elle représente ainsi les deux éléments directeurs de cette histoire : l'hiver et l'amour. On se rend alors compte que les sentiments sont gelés, figés. » Elles concluent sur l'originalité du scénario « car ce n'est pas l'histoire d'amour en elle-même qui est racontée, il s'agit seulement de son prologue ».


À l'inverse, l'avant-première d'Une vie meilleure de Cédric Kahn a fait l'objet de critiques très négatives. Manon et Marion remarquent par exemple que le film s'égare dans différentes directions : le portrait d'un homme écorché par la vie, le récit d'un surendettement, une relation amoureuse, la construction d'une relation entre père et beau-fils. Tout cela « ne permet pas de distinguer l'intention du réalisateur. Nous ne comprenons donc pas quel message il veut faire passer : veut-il nous prévenir des aléas de la vie et de la façon dont celle-ci peut mal tourner ? Veut-il tout simplement nous montrer une histoire d'amour dans une vie difficile ? Ou encore nous faire part des difficultés pour un homme d'élever un enfant qui n'est pas le sien ? ».

Elles soulignent les « incohérences du scénario, et des ruptures brutales mal amenées ». Cindy confirme que l'ensemble n'est pas crédible : «  Les ellipses n'arrangent pas l'impression de trop grande rapidité de l'intrigue » et elle ajoute que  « malheureusement les répliques sont assez plates, à l'image du reste des dialogues ».

C'est Gypsy, du réalisateur slovaque Martin Sulik, qui a retenu l'attention de Manon, Marion, Laura et Coralie lundi après-midi. Cette histoire d' un jeune tzigane tiraillé entre fidélité à ses racines et désir de vivre comme les « blancs »  nous « immerge totalement » dans la vie ce peuple dont la musique berce chaque image d'un film « très esthétique » aux «  plans parfaitement cadrés et équilibrés ». Le film ne saurait cependant être réduit à cette beauté formelle : il interroge sur « la place des Tziganes dans la société », questionne l'image que les « visages pâles » s'en font, pointent crûment du doigt les responsabilités des uns et des autres. Si l'on y voit des Tziganes « voler dans les trains de marchandises (…), tout le village ne vole pas. » Et l'on peut remarquer que « les blancs agissent mal aussi, même s'ils n'utilisent pas les même moyens. » La séquence des autruches est à cet égard très emblématique : « des hommes du village qui n'ont pas été payés par leur employeur blanc lui volent des autruches en guise de salaire... : un moment d'humour qui donne de la légèreté à une situation dramatique tout en nous aidant à la comprendre et en nous laissant y réfléchir ».


Mardi matin, les élèves ont eu un temps d'échange avec Patrice Carré, journaliste au film français et sélectionneur de films pour le festival de Cannes. Les élèves ont apprécié que « chaque film d'auteur ait sa chance », qu'il « visionne le plus de films possibles afin de trouver celui ou ceux dans lesquels il trouvera une idée (...) Il ne se base pas sur ses goûts personnels et regarde ces films sans a priori . »

Mercredi matin, Jérémie Gandin, ancien journaliste à LCI, réalisateur indépendant de documentaires, est venu parler de son travail avec les élèves. D'après Théo : « Cette rencontre avec Jérémie Gandin, était très enrichissante, du fait qu'il nous a donné l'envie de faire ce métier de reporter. De plus, il nous a fait découvrir son travail, à travers les reportages et le duplex en direct d'Allemagne. Les avantages de son métier comme celui de voyager nous sont apparus clairement... Il a répondu à nos questions avec précision et des mots assez faciles, ou bien expliqués qui nous ont permis, même pour ceux qui ne suivent l'enseignement cinéma de comprendre son travail, et son évolution. Merci à lui. »

Cette rencontre avec Jérémie Gandin, était très enrichissante, du fait qu'il nous a donné l'envie de faire ce métier de reporter. De plus, il nous a fait découvrir son travail, à travers les reportages, et le duplex, en direct d'Allemagne, et les avantages comme celui de voyager... Il a répondu à nos questions avec précisions et des mots assez faciles, ou bien expliqués qui nous ont permis, même à ceux qui ne suivent l'enseignement cinéma de comprendre son travail, et son évolution. Merci à lui.

Vendredi 16 décembre

Vendredi 16 décembre, atelier d’écriture en « puissance »!

C’est ainsi que se termine notre semaine aux Arcs. La cérémonie de clôture est annulée, notre jury jeune annonce donc ses prix (Mention Spéciale et Grand Prix) au Savoy avant la projection de Respiro à 20h30 et ici-même sur ce blog.

Bonne fête à tous!

Discours de remise du Prix du Jury Jeune

Bonjour à tous, nous sommes Antoine, Cindy, Johanna, Solène, Loriane, Ségolène, Coline, Isciane et Morgan. Nous sommes tous membres du Jury Jeune du Festival des Arcs cette année. Nous provenons de trois lycées : Saint-Exupéry, Louis Armand et Jean Moulin. Nous faisons partie de sections différentes: Littérature et Société de Bourg Saint Maurice, Cinéma de Chambéry et Histoire des arts d'Albertville. Nous avons passé une semaine au festival extrêmement enrichissante à visionner ensemble les films et à en débattre. Cela nous a permis de rencontrer des personnes de lycées différents, de découvrir beaucoup de films et d'échanger, croiser nos regards.

Nous tenons à remercier nos professeurs: Mme Husson de Saint-Exupéry, M. Deheuvels et Mme Gandin de Louis Armand, Mme Bourgeois et M. Thevenot de Jean Moulin sans qui rien n'aurait été possible.
Avant de remettre le Prix du Jury Jeune, nous avons décidé d'attribuer une Mention spéciale à un film qui nous a particulièrement touchés par son sujet actuel mais rarement traité. Nous l'avons remarqué pour son réalisme, la simplicité de ses personnages et la beauté de ses paysages. Il s'agit d'un film italien réalisé par Emanuele Crialese, Terraferma.

A présent nous allons remettre à l'unanimité le Grand Prix du Jury Jeune au film qui nous a le plus marqués. Il s'est distingué par sa force, sa justesse, la fraîcheur des personnages et son sujet difficile, traité avec subtilité. La petite larme qu'ils nous a tirée nous a fait choisir sans hésitation le film Death of a Superhero de Ian Fitzgibbon. Ce film nous a beaucoup émus et intéressés par son mélange de bande dessinée et de cinéma.

Jeudi 15 décembre

Jeudi 15 décembre, une journée aussi riche en émotion qu’en qualité!

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Nous avons visionné quatre films dont deux aux Arcs 1800. Le premier était Bruegel, le moulin et la croix de Lech Majewski. Ce film polonais met en scène un tableau du célèbre peintre Bruegel. Un procédé d’incrustation est utilisé, le spectateur contemple ainsi un « tableau vivant », c’est-à-dire que nous avons une mixité entre fiction et peinture. En effet, nous pouvons remarquer que les plans d’ensemble ont une partie filmée et une autre partie ajoutée au montage, cela donne l’impression de voir le tableau en mouvement.







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Sons of Norway est le deuxième film que nous avons vu ce jour-là aux Arcs 1800. Il se déroule en Norvège. Nous suivons la vie d’un enfant, Nikolas, qui a perdu sa mère suite à un accident. Il se réfugie alors dans un style sombre, un style punk pour faire face à sa colère et sa souffrance. L’ambiance glauque du film est accentuée par la musique ; une musique assez forte et triste tout de même. Malgré tout, nous arrivons à rire à certains moments, souvent de façon sarcastique.



Les deux derniers films que nous avons vus étaient diffusés au Savoy de Bourg-Saint-Maurice, en fin de journée. Le premier était Death of a Superhero, un film réalisé par Ian Fitzgibbon. Il nous emmène dans la vie d’un malade atteint de leucémie. Le mélange entre dessin animé et fiction est particulièrement touchant. Nous comprenons que Donald est représenté par Miracle man, le super-héros. A l’opposé, sa maladie est caractérisée par le méchant Glove. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, ce film n’a pas une ambiance sombre, mais plutôt une ambiance « porteuse d’énergie ». Malgré sa maladie, Donald vit sa vie, il veut profiter de ses derniers moments. Ce film nous montre l’importance de la vie. Le jeu d’acteur est très bon, surtout grâce à l’acteur principal, Thomas Brandie-Sangster.

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Albert Nobbs est le dernier film visionné de la journée. L’histoire se déroule au XIXe siècle en Irlande. A cette époque, les femmes ne trouvent qu’avec difficulté leur place dans le domaine du travail. C’est pour cela qu’Albert Nobbs est en réalité une femme habillée en homme depuis ses 14 ans. L’originalité est ici retrouvée par le travestissement d’une femme mais aussi par l’époque dans laquelle cela se déroule. L’ambiguïté entre homme et femme est très bien interprétée par Glenn Close qui joue le personnage éponyme.

Mercredi 14, rencontre avec Jérémie Gandin

Compte-rendu de la rencontre avec Jérémie Gandin, ex-journaliste à LCI.
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Jérémie Gandin et Claire, élève au lycée Jean Moulin, Albertville

Jérémie Gandin, après son BAC scientifique dans un lycée de Savoie, change complètement d'orientation en poursuivant des études littéraires poussées (Khâgne et Hypokhâgne). Il obtient une licence de Lettres, et plus tard une maîtrise, puis intègre l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Il choisit de se spécialiser dans le journalisme télévisuel, parce qu'il est passionné par l'image et l'audio-visuel.

Il travaille d'abord sur LCI, de 2002 à 2007, chaîne pour laquelle il effectue un reportage exceptionnel au Libéria. Il quitte finalement la chaîne, pour se lancer dans la formation en télévision à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille. Puis, il y a un an, il part, suit des formations à l'étranger, et se lance dans la réalisation, surtout de documentaires. Depuis 3 ans, il participe au festival «FIGRA» au Touquet. Il est aujourd'hui rédacteur en chef d'une émission suisse.

Jérémie Gandin a de nombreux projets : deux documentaires sur W9, puis un projet plus personnel de reportage sur la coopération entre les régions françaises et celles d'Afrique. On peut donc dire que Jérémie Gandin, est un journaliste de renommée, plein d'ambition, et qui a de nombreuses casquettes.

Cette rencontre était très enrichissante, du fait qu'il nous a donné l'envie de faire ce métier de reporter. De plus, il nous a fait découvrir son travail, à travers les reportages, et le duplex en direct d'Allemagne. Il nous en a montré les avantages, comme celui de voyager... Il a répondu à nos questions avec précision et des mots assez faciles, bien expliqués, qui nous ont permis, même pour ceux qui ne suivent pas l'enseignement cinéma, de comprendre son travail, et son évolution. Merci à lui.

Compte-rendu collectif des élèves des Lycées Jean Moulin et Louis Armand de Chambéry.

Mercredi 14 décembre


Lors de la matinée du mercredi 14 décembre, Jérémie Gandin, journaliste reporter est intervenu auprès de nos classes. Tout d’abord, il nous a parlé de ses études et de sa formation puis de ses expériences professionnelles. Il a travaillé pour LCI (la Chaîne Info appartenant à TF1), il a aussi réalisé des reportages pour W9, plus précisément pour l’émission « Enquête d’action ». Il est aujourd’hui journaliste reporter indépendant. Nous avons pu lui poser des questions afin d’en savoir plus sur ce métier. Finalement, cet échange nous a permis d’élargir nos connaissances et nous avons acquis un vocabulaire plus spécifique dans le domaine télévisé.

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Jérémie Gandin – Journaliste reporter.

L’après midi, nous sommes montés aux Arcs 1800 pour assister à la projection de Sarah Palin : you betcha ! un documentaire anglais signé Nick Broomfield et Joan Churchill. Ce film dresse un portrait critique de Sarah Palin. Son image est tournée en ridicule, cette pratique pamphlétaire peut faire penser au film de Michaël Moore, Fahrenheit 9/11.

Nous avons ensuite enchainé avec un film de Christophe Van Rompaey, Léna. Il relate l’histoire d’une jeune fille en surpoids de 17 ans, Léna. Elle a une relation compliquée avec sa mère et les garçons qu’elle rencontre ne semblent pas l’aimer pour ce qu’elle est. Jusqu’au jour où Daan un jeune délinquant, va tomber amoureux d’elle. Mais la situation se complique…

Nous avons eu la chance de rencontrer le réalisateur et l’actrice qui a fait une très bonne prestation dans le film.

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Christopher Van Rompaey et Emma Levie – Réalisateur et actrice.

Mardi 13, Masterclass

Masterclass Cinéma et Musique avec Éric Neveux

L'après-midi du mardi 13 décembre dans le Manoir de Savoie aux Arcs 1950 se tenait une conférence sur la place de la musique dans le cinéma. Eric Neveux, compositeur de musique de films était présent pour nous expliquer sa conception du son face à l'image.

Depuis son enfance, passionné de musique de films, il a toujours rêvé de faire ce métier. Il n'a pourtant pas eu un cursus adapté. Cet autodidacte acharné a, dès ses 15 ans, quitté son conservatoire de quartier pour composer de la musique électronique. À 25 ans, une rencontre va propulser sa carrière. Il va composer pour le premier moyen métrage de François Ozon : Regarde la Mer, puis son long métrage Sitcom.

Son association avec Patrice Chéreau dans Ceux qui m'aiment prendront le train sera déterminante car elle marquera le début d'une longue collaboration entre le réalisateur et le compositeur (Intimité, Persécution...). Il travaille aussi à la réalisation de musique pour le théâtre.


Après nous avoir montré son showreel (bande démo d'extraits cinématographiques accompagnés de ses compositions), il nous explique que la musique joue un rôle très important dans les films. En effet, pour illustrer son idée, il nous a montré deux extraits du film La Permission de minuit. Le premier présente Vincent Lindon dans un jeu télé où il tente de battre un record de dominos. Éric Neveux nous l'a déjà projeté sans musique avec les bruitages (qui sont la base de son travail). Il s'agissait d'imaginer la musique qui pouvait accompagner la scène et d'en comprendre les enjeux rythmiques. Il l'a ensuite projeté avec la musique qu'il a composée pour cette séquence. Sans musique la scène paraît normale, sans relief. Alors qu'avec le son, elle semble magique.

Le second extrait présente une poursuite en voiture. Nous l'avons vu tout d'abord avec la musique adéquate puis avec un fond sonore prévu pour un autre film. L'extrait avec la bande musicale inadaptée transmet un sentiment de danger alors que ce n'est pas du tout l'idée de la scène. En effet, celle-ci témoigne davantage de la tension entre l'adolescent et son médecin ainsi que de l'inquiétude de ce dernier. On comprend donc que la musique composée spécifiquement pour une séquence sert à véhiculer des impressions et des sentiments précis. Composer une partition pour un film revient donc à en donner une interprétation ou a en faire presque une réécriture.

Parfois, la musique sert aussi à récupérer, réparer une scène médiocre ou ratée. On dit alors qu'elle sert « d'ambulance », une scène banale peut ainsi se transformer en un moment merveilleux.

Pour créer, le compositeur peut s'inspirer de divers éléments. Par exemple, Éric Neveux utilise les bruitages du film pour les insérer dans ses mélodies. Il se base donc sur les sons mais surtout sur les images quand d'autres compositeurs se basent plutôt sur le scénario.

La masterclass s'est achevée sur une présentation des conditions d'enregistrement en studio de la bande son d' Harry Potter et le prince de sang-mêlé par un orchestre symphonique.

Émeline Maugis, Alice Avrillier et Léa Flacher, élèves du Lycée Jean Moulin d'Albertville.

Mardi 13, une matinée avec Patrice Carré

Compte rendu de la rencontre avec Patrice Carré

Patrice Carré est un journaliste réalisateur et également intervenant chez Ciné Plus, qui a été sélectionneur de longs métrages au festival de Cannes pour la Semaine de la Critique.
Lors de cette intervention, il nous a présenté son parcours dans le milieu du cinéma, en présentant tout d'abord son rôle de sélectionneur au festival de Cannes, puis de son métier à Ciné Plus, et enfin il nous a présenté son métier de réalisateur en terminant par la projection d'extraits d'un de ses moyens métrages.

C'est sans passer par une formation traditionnelle en cinéma que Patrice Carré a réussi à joindre ce milieu très fermé. Lors des sélections pour la Semaine de la Critique, il a révélé sa manière de choisir certains films plutôt que d'autres. Il part du principe que chaque film d'auteur a sa chance, c'est pourquoi il visionne le plus de films possible afin de trouver celui ou ceux dans lesquels il trouvera une idée, des intentions scénaristiques ou de réalisation ou encore un message transmis qui rendra ces films différents et au dessus des autres. Il ne se base pas sur ses goûts personnels et visionne ces films sans a priori.

Patrice a merveilleusement bien parlé du cinéma en tant que critique, et sa capacité à juger des films est excellente. Il nous a également montré un extrait de son moyen métrage que nous avons moins apprécié. Mais cependant, cela n'a pas influencé pour nous la qualité de son intervention.

Écouter le reportage…
Dans cet extrait, Patrice Carré nous donne sa définition du cinéma d’auteur et nous explique la difficulté de donner envie de voir un film qu’on n’aime pas.

Mardi 13 décembre

Le mardi 13 décembre, nous avons travaillé sur nos critiques, mais aussi sur nos petits groupes vidéo, photo et web radio. Patrice Carré, un journaliste critique de cinéma est intervenu dans cette matinée pour nous aider dans nos travaux en nous conseillant. Il nous a également parlé de son parcours professionnel. En effet, il est sélectionneur à la Semaine de la Critique pour le Festival de Cannes. Il est aussi réalisateur et producteur, il présente l’émission Ciné + Club et écrit pour le magazine Film français. Cette rencontre a été enrichissante. Elle nous a permis d’en connaître encore plus sur le monde du cinéma, nous avons été impressionnés par sa polyvalence.

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Tous à l’écoute de Patrice Carré

L’après-midi nous sommes montés aux Arcs 1950 afin d’assister à une masterclass sur le cinéma et la musique. Les intervenants étaient Eric Neuveux, Jean-Pierre Arquier, Guillaume Deheuvels ainsi que Laurent Bachler. Elle était principalement axée sur Eric Neuveux, compositeur de musique de cinéma et au théâtre. Nous avons visionné des séquences de films sans musique, puis avec, nous nous sommes rendus compte de l’impact de la bande sonore sur l’ambiance et les émotions qu’elle peut faire passer. Nous avons également pris conscience du travail effectué entre monteur et compositeur. Leur collaboration est importante pour un bon fonctionnement entre l’image et le son.

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Éric Neuveux – Compositeur

Lundi 12 décembre

Le lundi 12 décembre, nous avons pris le funiculaire en direction des Arcs 1800. Nous avons assister à la projection de Extraterrestrial, un film espagnol de Nacho Vigalondo. Après la séance, l’un des acteurs principaux, Julian Villagran, était présent et nous a consacré quelques minutes pour une interview dans le cadre des activités vidéo & web radio.

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Julian Villagran – Acteur (Julio).

Nous avons ensuite assisté à la projection d’un film slovaque de Martin Sulik, Gypsy. Il traite de la situation difficile de certains tziganes. Malheureusement après la séance, nous n’avons eu aucune intervention du réalisateur ou des acteurs.

Retour aux sources Italiennes avec la fameuse Dolce Vita de Frederico Fellini projetée à la salle de Bourg St Maurice. A notre grand regret Fellini n’était pas présent, mais un spécialiste de ce réalisateur italien, Jean-Pierre Touati, nous a consacré quelques instants avant la projection afin de nous éclairer sur le film.

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Jean Pierre Touati – Spécialiste en cinéma Italien.

Dimanche 11 décembre

Le Festival Des Arcs est un festival de cinéma européen qui existe depuis trois ans. Nous sommes des élèves venus de différents lycées : le lycée Louis Armand à Chambéry pour sa section cinéma et le lycée Jean moulin à Albertville pour sa section histoire de l’art. Nous avons la chance de participer à cet événement.

Le Festival a commencé le samedi 10 décembre, nous sommes arrivés le lendemain pour attaquer notre semaine de cinéphiles. Cette année, le Festival a pour thème le cinéma italien.

Le premier film que nous avons visionné est Dix Hivers à Venise de Valerio Mieli. Nous avons eu la chance de le rencontrer à la suite de la projection, afin de lui poser des questions.

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Valerio Mieli – Réalisateur Italien.

En dehors de cette thématique, nous avons vu un film présenté en avant-première : Une Vie Meilleure, réalisé par Cedric Kahn. Ce film met en scène l’actrice Leïla Bekthi, que nous avons pu rencontrer avec le réalisateur à la suite du film. Nous avons donc eu l’occasion d’échanger avec eux, de leur poser des questions, de prendre quelques photos …

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Cédric Kahn et Leïla Bekthi – réalisateur et actrice français.

Après ces projections, le Bazoom – Bar concert, nous a accueilli pour dîner. L’ambiance était chaleureuse, nous avons pu échanger nos impressions sur le début de ce séjour.

Journal de bord et critiques des élèves au festival des Arcs

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Les élèves présents au festival vous font part de leur aventure via un journal de bord, que vous pouvez consulter sur le forum de la DAAC, ou dans ces pages, il publient aussi sur ce forum leurs critiques des films vus au cours du festival.




Lire les critique d’Extraterrestrial.
Lire la critique de Death of a superhero.
Lire la critique de Une vie meilleure.
Lire la critique de Dix hivers à Venise.
Lire la critique de Albert Nobbs.
Lire la critique de Bruegel, le moulin et la croix.

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L’équipe de rédaction
Lise Mansoz,
Mégane Bermond,
Sarah Aulon et
Julie Cosentino,
élèves de Terminale spécialité cinéma
au Lycée Louis Armand).

Des lycéens savoyards au Festival des Arcs

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34 élèves des lycées Louis Armand de Chambéry et Jean Moulin d'Albertville participent cette semaine au Festival de cinéma européen des Arcs. Ce séjour culturel réunit du 11 au 17 décembre des élèves de spécialité cinéma et d'histoire des arts dans la station surplombant Bourg Saint Maurice. Chaque jour, ils visionnent ensemble plusieurs films de la sélection officielle, du panorama européen et du focus sur l'Italie.
Chaque spécialité apporte ses compétences pour réfléchir autour des films. Les élèves ont ainsi pu rencontrer des réalisateurs : Valério Mieli (Dieci inverni), Cédric Kahn (Une vie meilleure), ainsi que des comédiens: Leila Bekhti, Julian Villagran pour échanger avec eux.

La programmation extrêmement variée permet de balayer tous les genres cinématographiques de la comédie amoureuse, au drame social en passant par le documentaire ou le film de répertoire. Mais les films qui ont le plus retenu leur attention sont ceux qui savent jouer sur les frontières et défier les attentes comme Extraterrestrial de Nacho Vigalondo.

Les séances sont ponctuées d'ateliers d'écriture et de reportage son et vidéo, animés par des journalistes chevronnés: Patrice Carré, journaliste du Film français mais aussi sélectionneur pour la Semaine de la critique de Cannes, Jérémy Gandin qui a travaillé pour LCI et W9. Les critiques sont ensuite publiées sur le blog du festival et les sites des lycées.

Les élèves ont également pu assister à une masterclass sur la musique au cinéma avec le compositeur Eric Neveux et le producteur Jean-Pierre Arquié.

5 élèves du groupe ont été élus pour participer au Jury Jeune qui remettra un prix à leur film préféré en fin vendredi.

3ème édition du Festival de cinéma européen des Arcs

Du 11 au 17 décembre 2011, les Terminales de spécialité et d'option se rendent à la 3ème édition du Festival de cinéma européen des Arcs.
Les projections ont lieu soit à la sale Le Savoy, à Bourg-St-Maurice (BSM), soit à la salle le Taillefer, aux Arcs 1800 (LT).

Programme :

Dimanche 11 décembre
• 15h-17h : Dieci inverti (BSM) En présence de Valerio Mieli, réalisateur.
• 18h- 20h : Une vie meilleure (BSM) En présence de Cédric Kahn, réalisateur, et Leila Bekhti, actrice.

Lundi 12 décembre
• 10h30 - 13h : Extraterrestrial (LT)
• 15h30-17h30 : Gipsy (LT)
• 20h- 22h30 : Dolce Vita (BSM) séance à 20h30.

Mardi 13 décembre
• 9h-10h30 : atelier critique avec un journaliste de libération et du film français.
• Masterclass cinéma et musique à Arc 1950 à 14h30.
• Soirée au Bazoom, art web et humoristes.

Mercredi 14 décembre

• Matinée atelier d'écriture .
• 13h-15h30 : Sarah Palin (LT0)
• 15h30-17h30 : Lena (LT)

Jeudi 15 décembre
• 10h30-12h30 : Bruegel (LT)
• 13h-15h30 : Sons of Norway (LT)
• Atelier d'écriture.
• 18h-19h30 : Death of a superhero (BSM) En présence de Thomas Brodie Sangster, acteur.
• 20h30-22h30 : Avant-première Albert Nobbs (BSM)

vendredi 16 décembre
• 10h30-12h30 : Nokas (LT)
• Atelier d'écriture.
• Remise du prix du jury jeune à 18h.

Samedi 17 décembre
• Projection du film Catherine va en ville.

L'Italie à l'honneur au festival des Arcs

Cette année, l'Italie est à l'honneur au festival des Arcs. Les élèves des Lycéens Vaugelas, Jean Moulin et Louis Armand commencent à préparer le festival.

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Afin de favoriser ce croisement de regards et de compétences entre eux, les élèves de la section cinéma du Lycée Louis Armand préparent une analyse filmique de la séquence de la pêche au thon dans Stromboli de Rossellini pour initier leurs camarades au néoréalisme italien.

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Les élèves d'histoire des arts du Lycée Jean Moulin, quant à eux, travaillent à une étude des rapports entre cinéma et architecture dans Rome ville ouverte du même réalisateur...
Les élèves devraient respectivement intervenir mardi matin prochain, avant la masterclass cinéma et musique à laquelle ils assisteront.


Les élèves de Terminale du Lycée Vaugelas réfléchissent quant à eux aux implications philosophiques, politiques et sociales du néoréalisme italien...Une bonne introduction à un autre grand maître du cinéma italien Fellini, contemporain de Rossellini, et dont les élèves verront la Dolce Vita.

Jury interétablissements au festival de cinéma européen des Arcs

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Les élèves des Lycées Louis Armand (section cinéma), Jean Moulin, Bourg Saint Maurice et Vaugelas, vont participer à un jury interétablissement du 11 au 17 décembre prochain au festival de cinéma européen des Arcs dont la thématique est cette année l'Italie.

Durant la semaine, ils vont assister aux projections des différentes sélections (compétition officielle, panorama européen, focus Italie, programmes Arte...), échanger autour des films, faire des ateliers d'écriture critique encadrés par des journalistes professionnels, participer à des masterclass et remettre le vendredi 16 un prix au réalisateur du film qu'ils auront élu.

Ce croisement des regards sur des films entre des élèves d'établissements et de disciplines différentes (Cinéma, Histoire des Arts et Philosophie) est rendu possible grâce à la DAAC de l'Académie de Grenoble et à l' Inspection Académique de Savoie.

Le blog du jury du festival :
http://www.lesarcs-filmfest.com/blog/
Le blog de la section cinéma du lycée Louis-Armand :
http://cinema-louis-armand.over-blog.com/