Cie Ma2 – Nicolas Maloufi (75)
Mardi 5 février (en après-midi, horaire à confirmer) : Soyons Baroque (création 2007). Durée 23 min suivi d'un échange

User des concepts baroques afin de mettre à jour l’actualité du mouvement. Risquer l’ostentation et l’illusion, permettre à l’objet de prendre toute sa dimension. Abuser du foisonnement de la répétition et de l’ornement pour faire crépiter le cadre, le fendre et le voir disparaître sous le poids de la masse en mouvement perpétuel. Plusieurs réalités cohabitent, ça déborde, dans une dislocation du sens à la recherche d’un devenir. Vivons nous une période Baroque ?

Cie Gilchamber – Gilles Schamber (56)
Jeudi 28 février à 16h : Au bord de soi (création 2008)

“Qui ou quoi nous révèle plus que notre propre corps ?
Enveloppe véhiculant, protégeant notre identité, notre intimité, notre "moi". S'y frotter, s'y soumettre, l'apprivoiser, lutter ou accepter l'image - image du corps projetée, renvoyée vers les autres - ces autres intérieurs.
Jalonnée de multiples étapes, notre identité plastique nous accompagne toute notre vie. Parfois au-delà de nos désirs, de nos espérances, parfois même lorsqu'on se sent trahi, trompé, dépassé par tout ce que le corps nous impose. Le montrer, l'assumer pour l'aimer, s'aimer, être aimé et aimer. Vivre.
De multiples univers artistiques (arts plastique, dramatique, numérique) s'inscriront dans ce projet pour appuyer le propos. Ces collaborations retranscriront cette envie de partager, d'échanger nos émotions dans l'acceptation de soi sans aucunes limites.” Gilles Schamber

Ecriture : Hervé Lacombe | Chorégraphe, scénographe et interprète : Gilles Schamber
Artiste plasticien, interprète : Stéphane De France | Cameraman, création images : Frédéric Perlaux
Comédien : Thierry Belnet | Récitante : Carole Trevoux
Metteur en scène (regard extérieur) : Yann Lheureux
www.gilschamber.org

Cie PM | Philippe Ménard
Mercredi 12 mars : RESTLESS (création 28 nov 2008 à La Condition Publique – Roubaix)
Travail en cours / Une coproduction du Pacifique | CDC
La création précédente, oN | oFF, avait su se dépouiller du superficiel pour faire confiance aux seuls corps et à l’espace. Un dépouillement bien paradoxal, quand finalement les danseurs sont entraînés dans l’avalanche de créer, de produire, dans l’acte de faire, de communiquer… De cette sensation ambivalente ressentie par le chorégraphe est née l’idée de RESTLESS. D’un côté le lâcher-prise d’une pièce qui plaçait le corps au centre du dispositif, de l’autre l’agitation, la boulimie de l’efficacité. Avec RESTLESS – sans repos – Philippe Ménard reprend à son compte ces milliers d’états de corps qui traversent l’individu, quand le corps est en trop-plein, trop dépassé pour pouvoir seulement commencer à renoncer à quelque chose.

Chorégraphie : Philippe Ménard | Interprétation : Stefania Brannetti, Stéphane Couturas, Magdalena Bahamondes, Thomas Dequidt, Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner

Réservation : Le Pacifique | CDC 04 76 46 33 88 contact@pacifique-cdc.com

Le Grand Jeté - Cie Frédéric Cellé : D'être en solitude (création 2008)
Vendredi 25 janvier à 16h, extrait du travail en cours / durée 15 min suivi d'un échange

Ce solo est né du désir de travailler sur la solitude du corps et la solitude de l’être. Debout, seul, inspirer ses idées noires, expirer ses angoisses, ravaler des frissons, digérer les maux… Et se laisser glisser vers l’inconnu : la solitude. La thématique de la solitude m’intéresse car elle permet d’explorer de multiples pistes. L’absence, tout d’abord, puisqu’il s’agit pour moi du point de départ ; ce mot laisse la porte ouverte à de nombreuses situations : conflit, mort, séparation, abandon… « D’être en solitude » évoque ainsi l’absence et le manque qui apparaît de minute en minute. L’absence de l’autre, l’absence du toucher, l’absence d’un regard… Debout, les angoisses jointes, vide tombant en souplesse de chaque côté du corps, l’absence se révèle redoutable. Et pourtant, il faudra faire avec, vivre encore. L’état de solitude, donc, ensuite ; baisser les bras ou faire face, moment de dépression ou de bilan… La solitude est un état de corps et d’esprit, un isolement… Ce spectacle révèle finalement la nature profonde de l’homme : d’être en solitude.

Création en mai ou juin à L'étoile du Nord - Paris

Cie Ma2 – Nicolas Maloufi : Soyons Baroque (création 2007)
Mardi 5 février (horaire à confirmer), durée 23 min suivi d'un échange

User des concepts baroques afin de mettre à jour l’actualité du mouvement.
Risquer l’ostentation et l’illusion, permettre à l’objet de prendre toute sa dimension.
Abuser du foisonnement de la répétition et de l’ornement pour faire crépiter le cadre, le fendre et le voir disparaître sous le poids de la masse en mouvement perpétuel.
Plusieurs réalités cohabitent, ça déborde, dans une dislocation du sens à la recherche d’un devenir.
Vivons nous une période Baroque ?

Réservation : Le Pacifique | CDC 04 76 46 33 88 contact@pacifique-cdc.com
http://www.pacifique-cdc.com/

Lapsus , de et par Maria Donata d'Urso

Depuis son premier solo, Pezzo (0) due, présenté à la MC2 la saison dernière, en passant par Collection particulière, Maria Donata d’Urso intervient en tant que « performer ». Ses solos se montrent comme des paysages. Patiemment forgés par une conscience physique interne, ils procèdent par dévoilements lumineux, là où plis et courbes, poids et relâchement, étirement et tassement façonnent lentement, une fascinante sculpture vivante. A travers le corps qui s’expose et cette façon singulière de le présenter, Donata d’Urso renoue avec le plan symbolique, métaphorique. Les oeuvres de Donata d’Urso rappellent l’antique et intrinsèque relation de l’architecture, sa formation d’origine, au corps, son premier métier la danse. Mais aussi la relation de la peau comme un vêtement. Cette membrane qui simultanément englobe et se voit englobée dans la chair du monde. Lapsus cherche encore à déployer, élargir cette forme d’écriture en accordant une attention particulière au contour du corps, aux espaces qui l’environnent, du proche au lointain : ombres, vides et pleins, volumes et résonances, éléments sonores. Avec cette troisième pièce Maria Donata d’Urso cherche à faire vivre l’espace juste au-dessus de la surface de la peau, halo d’énergies qui circulent et qui bousculent la sensation. Et tout comme le lapsus révèle l’inconscient dans le langage verbal, le corps est à l’affût de ses figures enfouies. Celles qui ne se laissent apercevoir que de manière fugitive, trouble, à travers le mouvement, infime ou dynamique qui révèle l’incident, ce qui se trame dans l’obscur espace du désir.

du 15 au 18 janvier dans le Petit Théâtre de la MC2
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Paysage après l’orage, de Josef Nadj - Centre chorégraphique national d’Orléans -
Une création pour un danseur et deux musiciens

Du 29 au 31 Janvier 2008
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