févr. 2008
Tempo, de Mathilde Monnier à MC2
28/02/08 21:17
Tempo 76, de Mathilde Monnier - Centre chorégraphique national de Montpellier
Du 18 au 20 Mars 2008
Escaliers infinis habillés d’une foultitude de robes en corolle, géométrie de corps dans l’espace où dans l’eau pour les ballets d’Esther Williams, effets de masse, défilés militaires ou de majorettes et autres chorus line révèlent une même fascination de la scène à l’image. Ils sont le produit d’un même motif chorégraphique, l’unisson. Dans le ballet classique, il sert de faire-valoir aux étoiles. Mathilde Monnier, directrice du Centre chorégraphique de Montpellier, remet à l’étude cette figure taboue, dans Tempo 76. Chacune de ses pièces interroge le corps et les espaces liés à la notion de communauté. En témoignent ses récentes créations, qu’on a pu voir à la MC2, comme Publique (2004), entièrement interprétée par des femmes, ou frère&sœur (2005). Dans Tempo 76, la réflexion de Mathilde Monnier part d’un premier constat : « nous vivons maladroitement à l’unisson du monde. Nous tentons de nous raccrocher à son rythme qui nous dépasse, de plus en plus hostile, rapide. Nous essayons de nous adapter alors qu’il est de moins en moins perceptible dans son sens ». Cette création réunit neuf interprètes pour chercher d’autres entrées possibles à partir de ce témoignage. La scénographie conçue par Annie Tolleter évoque un paysage en lisière, entre nature et jardin. Les musiques de Ligeti s’y relient pour composer un univers léger aux accents parfois faussement naturalistes. Du geste minimal aux grands mouvements, la chorégraphie cadre son propos entre sujet intime et environnement autour d’un mouvement à la fois critique et jubilatoire.
www.mathildemonnier.com
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Paroles dansées, au Pacifique
28/02/08 21:01
Jean-Christophe Paré : Le
corps de l’œuvre, le corps dans
l’œuvre…
Cette conférence mi-parlée mi-dansée tente de rapprocher la mémoire gestuelle de Jean-Christophe Paré, interprète de nombreux chorégraphes, et des extraits du livre de l’historienne de la danse Laurence Louppe, Poétique de la danse contemporaine (éd. Contredanse 1997)
« Durant 25 ans de carrière de danseur interprète, au-delà du plaisir immédiat de m’engager dans des mondes corporels singuliers lorsque je collaborais avec les créateurs, l’observation des processus d’écritures à l’œuvre est devenue une source dans laquelle je peux aujourd’hui puiser pour nourrir mon enseignement.
Approcher une œuvre chorégraphique, c’est tenter de s’approprier un peu des sensations habitant l’autre, notamment le chorégraphe. » J-C Paré
Jean-Christophe Paré : Danseur au sein du Ballet de l’Opéra National de Paris durant 14 ans, il est nommé premier danseur en 1984. Entre 1981 et 1989, il participe aux créations du Groupe de Recherche Chorégraphique de l’Opéra de Paris (GRCOP), dirigé par Jacques Garnier au sein de l’Opéra National de Paris. Il travaille entre autres aux créations de toute la génération de chorégraphes contemporains des années 1980 en France, parallèlement aux répertoires classique et contemporain. A partir de 1990, il poursuit sa carrière de manière indépendante et polyvalente : danseur interprète mais aussi chorégraphe, enseignant et formateur. En 2000, il intègre le service de l’Inspection et de l’évaluation de la DMDTS du Ministère de la Culture et il prend en 2007 la Direction des études de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille.
Jeudi 20 mars à 20h au Pacifique | CDC à Grenoble (38), tarif : 5 euros
Réservation : Le Pacifique | CDC au 04 76 46 33 88 ou contact@pacifique-cdc.com
http://www.pacifique-cdc.com/
Cette conférence mi-parlée mi-dansée tente de rapprocher la mémoire gestuelle de Jean-Christophe Paré, interprète de nombreux chorégraphes, et des extraits du livre de l’historienne de la danse Laurence Louppe, Poétique de la danse contemporaine (éd. Contredanse 1997)
« Durant 25 ans de carrière de danseur interprète, au-delà du plaisir immédiat de m’engager dans des mondes corporels singuliers lorsque je collaborais avec les créateurs, l’observation des processus d’écritures à l’œuvre est devenue une source dans laquelle je peux aujourd’hui puiser pour nourrir mon enseignement.
Approcher une œuvre chorégraphique, c’est tenter de s’approprier un peu des sensations habitant l’autre, notamment le chorégraphe. » J-C Paré
Jean-Christophe Paré : Danseur au sein du Ballet de l’Opéra National de Paris durant 14 ans, il est nommé premier danseur en 1984. Entre 1981 et 1989, il participe aux créations du Groupe de Recherche Chorégraphique de l’Opéra de Paris (GRCOP), dirigé par Jacques Garnier au sein de l’Opéra National de Paris. Il travaille entre autres aux créations de toute la génération de chorégraphes contemporains des années 1980 en France, parallèlement aux répertoires classique et contemporain. A partir de 1990, il poursuit sa carrière de manière indépendante et polyvalente : danseur interprète mais aussi chorégraphe, enseignant et formateur. En 2000, il intègre le service de l’Inspection et de l’évaluation de la DMDTS du Ministère de la Culture et il prend en 2007 la Direction des études de l’Ecole Nationale Supérieure de Danse de Marseille.
Jeudi 20 mars à 20h au Pacifique | CDC à Grenoble (38), tarif : 5 euros
Réservation : Le Pacifique | CDC au 04 76 46 33 88 ou contact@pacifique-cdc.com
http://www.pacifique-cdc.com/
Prochaines présentations professionnelles au Pacifique | CDC :
28/02/08 18:53
Deux rendez-vous avec la Cie
PM | Philippe Ménard :
Jeudi 6 mars à 17h : oN | oFF (2007)
Présentation ouverte au public – Durée 45’
oN | oFF ambitionne de confronter trois danseurs aux contraintes imposées par l’espace, par la présence de l’autre et par leurs propres limites. Face au prédéfini et aux voies imposées, ils recherchent le chemin de l’autonomie. Face à la dépendance ou l’interdépendance, ils avancent pour tenter de s’affranchir.
L’ambition de la pièce est de proposer une expérience du réel en tentant de sortir de la représentation traditionnelle (des danseurs évoluant sur un plateau à l’éclairage et la musique actionnés de la régie). Ici, pas de lumières extérieures à celles choisies et actionnées par les danseurs. Pas de sons diffusés en dehors de musiques enclenchées, modulées puis arrêtées par les protagonistes.
Chorégraphie : Philippe Ménard | Interprétation : Stefania Brannetti ou Magdalena Bahamondes, Stéphane Couturas, Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner | Musique : COH, Nachtplank, Noto, Pixel, Amon Tobin, Marilyn Manson
Mercredi 12 mars à 17h : RESTLESS (création 28 nov 2008 à La Condition Publique – Roubaix)
Travail en cours / Une coproduction du Pacifique | CDC
La création précédente, oN | oFF, avait su se dépouiller du superficiel pour faire confiance aux seuls corps et à l’espace. Un dépouillement bien paradoxal, quand finalement les danseurs sont entraînés dans l’avalanche de créer, de produire, dans l’acte de faire, de communiquer… De cette sensation ambivalente ressentie par le chorégraphe est née l’idée de RESTLESS. D’un côté le lâcher-prise d’une pièce qui plaçait le corps au centre du dispositif, de l’autre l’agitation, la boulimie de l’efficacité. Avec RESTLESS – sans repos – Philippe Ménard reprend à son compte ces milliers d’états de corps qui traversent l’individu, quand le corps est en trop-plein, trop dépassé pour pouvoir seulement commencer à renoncer à quelque chose.
Chorégraphie : Philippe Ménard | Interprétation : Stefania Brannetti, Stéphane Couturas, Magdalena Bahamondes, Thomas Dequidt, Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner
Cie PM | Philippe Ménard / www.pmcompagnie.com
Réservation : Le Pacifique | CDC 04 76 46 33 88 contact@pacifique-cdc.com
Jeudi 6 mars à 17h : oN | oFF (2007)
Présentation ouverte au public – Durée 45’
oN | oFF ambitionne de confronter trois danseurs aux contraintes imposées par l’espace, par la présence de l’autre et par leurs propres limites. Face au prédéfini et aux voies imposées, ils recherchent le chemin de l’autonomie. Face à la dépendance ou l’interdépendance, ils avancent pour tenter de s’affranchir.
L’ambition de la pièce est de proposer une expérience du réel en tentant de sortir de la représentation traditionnelle (des danseurs évoluant sur un plateau à l’éclairage et la musique actionnés de la régie). Ici, pas de lumières extérieures à celles choisies et actionnées par les danseurs. Pas de sons diffusés en dehors de musiques enclenchées, modulées puis arrêtées par les protagonistes.
Chorégraphie : Philippe Ménard | Interprétation : Stefania Brannetti ou Magdalena Bahamondes, Stéphane Couturas, Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner | Musique : COH, Nachtplank, Noto, Pixel, Amon Tobin, Marilyn Manson
Mercredi 12 mars à 17h : RESTLESS (création 28 nov 2008 à La Condition Publique – Roubaix)
Travail en cours / Une coproduction du Pacifique | CDC
La création précédente, oN | oFF, avait su se dépouiller du superficiel pour faire confiance aux seuls corps et à l’espace. Un dépouillement bien paradoxal, quand finalement les danseurs sont entraînés dans l’avalanche de créer, de produire, dans l’acte de faire, de communiquer… De cette sensation ambivalente ressentie par le chorégraphe est née l’idée de RESTLESS. D’un côté le lâcher-prise d’une pièce qui plaçait le corps au centre du dispositif, de l’autre l’agitation, la boulimie de l’efficacité. Avec RESTLESS – sans repos – Philippe Ménard reprend à son compte ces milliers d’états de corps qui traversent l’individu, quand le corps est en trop-plein, trop dépassé pour pouvoir seulement commencer à renoncer à quelque chose.
Chorégraphie : Philippe Ménard | Interprétation : Stefania Brannetti, Stéphane Couturas, Magdalena Bahamondes, Thomas Dequidt, Philippe Ménard
Dispositif : Pierre Lenczner
Cie PM | Philippe Ménard / www.pmcompagnie.com
Réservation : Le Pacifique | CDC 04 76 46 33 88 contact@pacifique-cdc.com
Diféras 2, Colette Priou au théâtre 145
13/02/08 15:44
Diféras 2
... ou l'exploration des différences
par la Compagnie Colette Priou
Danse contemproraine & hip hop
Samedi 1er mars à 20h30
Résa. 04 76 49 53 39
Interprètes valides et interprètes handicapés en fauteuil roulant.
Chorégraphe : Colette Priou
"J’aime la richesse d’un langage chorégraphique, la liberté d’expression dans la création, m’inspirer de ce que mon regard m’offre quotidiennement... les autres dans la société... chacun de nous a son rythme, suivant son propre vécu... Ce qui signifie qu’écrire, parler, chanter, bouger, sont une forme d’expression personnelle qui va s’enrichir de “son” langage... de “son” identité...
Chacun est différent, ce qui le rend unique et important.
L’originalité de mon travail est de dépasser les clivages et de partager, avec les artistes d’horizons et d’univers artistiques divers, un échange, pour aboutir à une création chorégraphique qui s’enrichit grâce au métissage. Les “différences” ne s’opposent pas mais deviennent complémentaires. Images colorées de la vie !
Montrer également que le handicap n’est pas réducteur et n’empêche pas d’être un(e) danseur(se) à part entière.”
Colette Priou
Journée de la femme : "rencontre" avec des chorégraphes en Isère
sur une proposition de Myriams Berns
Dans le cadre de la semaine internationale des droits des femmes, voue êtes conviés à ces rencontres autour de la danse sur une proposition de Myriam Berns en collaboration avec Colette Priou et Anne-Marie Moenne-Loccoz. Programme : en cours d’élaboration
Samedi 8 mars au théâtre 145 de 14h30 à 21h30
Jeudi 7 mars au Pacifique (30 chemin des Alliés) de 15h à 21h
Dimanche 9 mars aux Planches (2 rue Mozart) de 14h30 à 19h
Plus d’infos : Association Imagin’, cie.cpriou-ass.imagin@caramail.com ou au 04 76 48 47 03
Kontakthof de Pina Bausch à la Comédie devalence
04/02/08 10:22
Kontakthof, chorégraphie Pina Bausch | Tanztheater Wuppertal
Une pièce de Pina Bausch avec des Dames et Messieurs de plus de 65 ans
Comédie de Valence
jeudi 6 mars 2008 20h00
Plus d'infos…
Rachid Ouramdane à Bonlieu, Annecy
04/02/08 10:22
Loin
conception, direction artistique, interprétation Rachid Ouramdane
Bonlieu Annecy
mardi 4 mars 20h30
mercredi 5 mars 20h30
jeudi 6 mars 19h00
vendredi 7 mars 19h00
Mise en ligne du dossier pédagogique MC2 sur Sidi Larbi Cherkaoui
01/02/08 16:41
Myth de Sidi
Larbi Cherkaoui - Toneelhuis
du 12 au 14 février au Grand Théâtre
Pour Myth, Sidi Larbi Cherkaoui réunit sur scène, quatorze danseurs et l’ensemble Micrologus de la chanteuse Patrizia Bovi, spécialiste de la musique traditionnelle italienne accompagnée de six musiciens. Le chorégraphe a choisi de se pencher sur les mythes d’hier et d’aujourd’hui avec toujours une même question qui traverse l’ensemble de ses pièces : comment vivre côte à côte ? Les personnages de Myth, traversent un espace intermédiaire, entre deux extrêmes. Une sorte de purgatoire, conçu comme un espace clos doté d’une seule porte. « Ils sont visités et accompagnés par leur face d’ombre, par leur nature animale ». Inspiré par le langage visuel des mangas d’Osamu Tezuka, le monde en instance créé dans Myth recourt à une technique de composition proche des tableaux des maîtres anciens, ceux de Bruegel ou de Bosch. De l’alliance entre culture orientale et occidentale, surgit une nouvelle chorégraphie, proche d’un dessin animé en trois dimensions.
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Télécharger le dossier pédagogique…
du 12 au 14 février au Grand Théâtre
Pour Myth, Sidi Larbi Cherkaoui réunit sur scène, quatorze danseurs et l’ensemble Micrologus de la chanteuse Patrizia Bovi, spécialiste de la musique traditionnelle italienne accompagnée de six musiciens. Le chorégraphe a choisi de se pencher sur les mythes d’hier et d’aujourd’hui avec toujours une même question qui traverse l’ensemble de ses pièces : comment vivre côte à côte ? Les personnages de Myth, traversent un espace intermédiaire, entre deux extrêmes. Une sorte de purgatoire, conçu comme un espace clos doté d’une seule porte. « Ils sont visités et accompagnés par leur face d’ombre, par leur nature animale ». Inspiré par le langage visuel des mangas d’Osamu Tezuka, le monde en instance créé dans Myth recourt à une technique de composition proche des tableaux des maîtres anciens, ceux de Bruegel ou de Bosch. De l’alliance entre culture orientale et occidentale, surgit une nouvelle chorégraphie, proche d’un dessin animé en trois dimensions.
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