Exposition Pseudo Stendhal, vrais ou faux portraits

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À l’occasion de l’ouverture du Musée Stendhal, l’exposition Pseudo Stendhal réunit des portraits vrais et faux, graphiques ou écrits, de ce Pseudo Stendhal.

Du 15 septembre 2012 au 12 janvier 2013, Bibliothèque d’étude et d’information, 12 bd du maréchal Liautey à Grenoble

Henri Beyle dit Stendhal avance et vit masqué. Il brouille pistes et traces, avec ses 350 pseudonymes, ses méthodes cryptographiques souvent puériles, ses indications fausses de date et de lieu dans ses lettres…

On comprend que Mérimée écrive à son sujet : « Personne n’a su exactement quelles gens il voyait, quels livres il avait écrits, quels voyages il avait faits ». Et comme nombre d’écrivains, il a gagné son jeu de cachecache : c’est sous un pseudonyme adopté à 34 ans qu’il est aujourd’hui connu. Stendhal est le masque qui révèle Henri Beyle. Le brouillage se retrouve dans ses portraits, surtout après sa mort : certains le représentent ou l’interprètent assurément, d’autres plus douteusement, d’autres encore faussement…

Autour de l’exposition
Découvrir : 8 visites guidées, es samedis 22 septembre, 6 octobre, 20 octobre, 10 novembre, 24 novembre, 8 décembre, 5 janvier, 12 janvier à 14h30.
Inscription au 04 76 86 21 00.

Approfondir : 2 conférences

Stendhal, Rousseau et les pièges de l’autobiographie par Raymond Trousson
Mercredi 26 septembre à 18h30,bibliothèque d’étude et d’information
Nourri de Rousseau dès sa jeunesse, Stendhal a subi son emprise et entrepris, dès 1804, de se « dérousseauiser », non sans mal et non sans revenir sans cesse à une œuvre qui à la fois le fascine et l’inquiète. C’est dans sa manière d’aborder l’autobiographie que Stendhal a le plus clairement montré sa volonté de s’affranchir d’une esthétique et d’une impré- gnation paralysantes.

Stendhal et les masques du moi par Philippe Berthier
Mercredi 28 novembre à 18h30, bibliothèque d’étude et d’information
Stendhal joue d’identités plurielles comme d’autant de défro- ques théâtrales, pour mystifier les imbéciles, mais surtout par un instinct de pudeur paradoxale, qui, sous l’exhibitionnisme ludique, protège farouchement le sanctuaire de l’intimité.