16émes rencontres du patrimoine en Isère

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Patrimoine : reconquête et passion
Vendredi 18 septembre 2009, à Grenoble, ancienne chapelle Sainte-Cécile, siège des Editions Glénat.

S’il reste encore tant de sites inconnus, à découvrir, vingt-six ans après les premières Journées du patrimoine, c’est qu’un véritable travail de reconquête est en cours, faisant apparaître des trésors insoupçonnés. Nombre de prestigieux édifices aujourd’hui restaurés et mis en valeur n’attiraient guère l’attention il y a quelques années. C’est le cas du couvent des Carmes, à Beauvoir-en-Royans, ou de la tour du Treuil, à Allevard.
En milieu urbain, les découvertes sont encore plus sensibles, et avant tout à Grenoble, où l’on répète pourtant à l’envi qu’il n’y a pas de patrimoine ! Rue Brocherie, les hôtels de Croÿ-Chasnel et Pierre-Bûcher seront pour longtemps un symbole de cette « reconquête patrimoniale ». Tout comme l’ancien couvent Sainte-Cécile, dont bien des Grenoblois ignoraient jusqu’à l’existence avant qu’un éditeur ne décide de le restaurer pour y installer ses services.
Une telle reconquête est sûrement à mettre à l’actif de l’évolution rapide de la "conscience patrimoniale" de nos contemporains. Mais elle n’aurait pu être mise en œuvre sans l’engagement passionné de nombreux acteurs, parmi lesquels les propriétaires de monuments, qui prennent tous les risques, puis celui des architectes et techniciens du patrimoine, enfin sans le soutien des pouvoirs publics, les collectivités territoriales pour l’essentiel.
C’est cet engagement, autant que ses résultats, que devront interroger ces seizièmes Rencontres du patrimoine en Isère.
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