Ne pas jeter sur la voie publique - Architecture et réemploi
Du 6 octobre au 13 novembre 2009, à la maison de l'Architecture de l'Isère.
Exposition prolongée jusqu’au 27 novembre

Comment nos déchets peuvent-ils devenir matière d’architecture ?
Utilisée par certains depuis toujours ou redécouverte par d’autres, la notion de réemploi nous renvoie à une éthique de la matière consommée. Questionnant différentes démarches, au travers d’expériences modestes ou d’autres plus connues, l’exposition «Ne pas jeter sur la voie publique » explore les possibilités d’une nouvelle vie à ce que l’on croyait hors d’usage.
Construire avec de l’obsolète, anticiper la désuétude, réemployer le patrimoine bâti… le collectif des « glaneurs de possibles » vous propose de découvrir des visions et des pratiques du réemploi en architecture.
Loin de présenter des constructions qui auraient valeur d’exemple, c’est une réflexion que nous vous invitons à venir partager, dans une maison de l’architecture revisitée.

Le collectif « glaneurs de possibles »: Thibaut Ceccaldi, Sébatien Fabiani, Damien Gros, Déborah Pelletier, Coline Pesle. Contact : glaneursdepossible@live.fr

Café d'architecture : mardi 3 novembre à 19h à la m’A 38
Architecture et réemploi ; de la question du patrimoine à celle du développement durable
La maison de l’Architecture vous invite à prendre part à une soirée de discussion et d’échange avec les intervenants invités (architectes, historiens, artisans) autour de la question du réemploi en architecture. Modérateur : Florian Golay, architecte, président de la m’A.

Visites : ateliers pédagogiques
     Visite pour les scolaires : horaires et inscriptions, contacter la m’A 38
     Ateliers du mercredi pour le 8-11 ans mercredi 14 et 21 octobre de 14h30 à 16h30
     Inscriptions obligatoires à la m’A 38
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Exposition ouverte au public du 15 septembre 2009 au 2 janvier 2010.
Une exposition qui permet de découvrir grâce à des démonstrations et des activités manuelles, le comportement de la matière en grains en liaison directe avec les notions de géologie, de territoire, de paysage et de patrimoine architectural.
Cette production du Centre International de la construction en Terre, CRATerre ENSAG, CCSTI la Turbine, CCSTI Galerie Eurêka, devrait retenir l’attention de nombreux professeurs et plus particulièrement en Sciences Physiques, Technologie, SVT, Histoire et Géographie, Documentation.



Que va-t-on voir dans cette exposition ?
     • La terre est faite de grains : observation des cailloux, graviers, sables, silts et argiles permettent de le constater.
     • Les grains comment ça tient ? une vingtaine d’expériences permettent d’apporter des réponses.
     • Techniques de construction : torchis, pisé, adobe et bauge sont quatre exemples de techniques de constructions traditionnelles, répandues en France et dans le monde entier.
     • Matière de recherche : un point sur les recherches actuelles autour de la matière en grains.
     • Expérimentarium : espace d’expérimentation – spectacle.

Modalités d’inscription :
     • La prochaine journée de présentation aux enseignants se déroulera le mercredi 21 octobre 2009 avec des séances de 1h30 (9h à 10h30 / 10h30 à 12h / 14h à 15h30 et 15h30 à 17h). Après la visite commentée qui permet aux enseignants de venir ensuite avec leurs classes, un dossier pédagogique est remis.
     • L’ouverture des inscriptions a débuté depuis la mi-septembre.

Contacts auprès de l’équipe d’accueil à partir de 8h30 au 04 79 60 04 30 ou 04 79 60 04 33
ou par Fax : 04 79 60 04 26 ou via le site
http://www.ccsti-chambery.org

Autour de l'exposition "Grains de batisseurs", le CCSTI de Chambéry propose une série de conférences et de sorties terrain
dont vous trouverez le détail en suivant les deux liens ci-dessous :
http://www.ccsti-chambery.org/601-autour-de-l-exposition.htm
http://www.ccsti-chambery.org/608-chemin-de-batisseurs.htm
Entre autres, celle-ci :

Sortie terrain
"L'architecture en terre de l'Avant-Pays savoyard"
Samedi 3 octobre 2009 à 14h30

Partez à la découverte des bâtis en pisé. Dans la commune de Belmont-Tramonet, comme dans l'ensemble de la vallée du Guiers, ces constructions remarquables, fruit d'un savoir-faire ancestral défient encore le temps. En compagnie d'un guide découvrez les secrets de la construction en terre crue, interrogez-vous sur le devenir de ces bâtisses.
Par Jean-Pierre Blazin, guide conférencier FACIM

Patrimoine : reconquête et passion
Vendredi 18 septembre 2009, à Grenoble, ancienne chapelle Sainte-Cécile, siège des Editions Glénat.

S’il reste encore tant de sites inconnus, à découvrir, vingt-six ans après les premières Journées du patrimoine, c’est qu’un véritable travail de reconquête est en cours, faisant apparaître des trésors insoupçonnés. Nombre de prestigieux édifices aujourd’hui restaurés et mis en valeur n’attiraient guère l’attention il y a quelques années. C’est le cas du couvent des Carmes, à Beauvoir-en-Royans, ou de la tour du Treuil, à Allevard.
En milieu urbain, les découvertes sont encore plus sensibles, et avant tout à Grenoble, où l’on répète pourtant à l’envi qu’il n’y a pas de patrimoine ! Rue Brocherie, les hôtels de Croÿ-Chasnel et Pierre-Bûcher seront pour longtemps un symbole de cette « reconquête patrimoniale ». Tout comme l’ancien couvent Sainte-Cécile, dont bien des Grenoblois ignoraient jusqu’à l’existence avant qu’un éditeur ne décide de le restaurer pour y installer ses services.
Une telle reconquête est sûrement à mettre à l’actif de l’évolution rapide de la "conscience patrimoniale" de nos contemporains. Mais elle n’aurait pu être mise en œuvre sans l’engagement passionné de nombreux acteurs, parmi lesquels les propriétaires de monuments, qui prennent tous les risques, puis celui des architectes et techniciens du patrimoine, enfin sans le soutien des pouvoirs publics, les collectivités territoriales pour l’essentiel.
C’est cet engagement, autant que ses résultats, que devront interroger ces seizièmes Rencontres du patrimoine en Isère.
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