Pour ce début d’année scolaire, trois artistes ont inspiré nos ateliers peinture.
Le premier s’appelle JOSEPH MARIONI.
Il aime peindre avec une seule couleur et il s’amuse à faire couler la peinture sur ses toiles.
A notre tour, nous avons recouvert notre feuille de peinture orange, avec un rouleau,
puis nous avons fait couler la peinture tout en haut de la feuille, avec un flacon
c’était amusant de suivre les gouttes qui dégoulinaient, certaines très vite, d’autres lentement.
Et voila le résultat !
Quelques mots sur JOSEPH MARIONI
Joseph Marioni est une personnalité discrète mais très respectée dans le monde de l’art. On trouve ses travaux dans certains des musées et collections les plus importants au monde, comme, par exemple, au Kunstmuseum Basel, au Fond national d’art contemporain à Paris, au musée d’Art moderne de San Francisco et au Whitney Museum of American Art à New York. À ce propos, l’artiste préfère parler de « peinture moderne », une tradition qui traverse le siècle et dans laquelle il s’inscrit complètement. Après ses diplômes, obtenus à l’Académie d’Art de Cincinnati et à l’Institut d’Art de San Francisco à la fin des années 60, il s’est installé à New York pour commencer son travail sur la couleur. Joseph Marioni y vit encore et il y travaille.
Prochaine exposition
22 octobre 2011 – 29 janvier 2012
90 Years of New : Eye to Eye - Joseph Marioni,
La collection Phillips, Washington, DC
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Le deuxième s’appelle Robert RYMAN
Il aime le blanc, sous toutes ses formes.
En observant ses tableaux, les enfants ont cru voir des fleurs, du coton, de la neige .... puis nous avons voulu, nous aussi, créer un petit tableau blanc.
L’occasion était toute trouvée de découvrir l’utilisation des ciseaux
Il a fallu découper de petits morceaux de papier blanc, et les coller, comme on en avait envie, sur une jolie feuille colorée.
C’est très joli !
Quelques mots de Robert Ryman :
Robert Ryman est avant tout un expérimentateur. Il a utilisé tous les moyens possibles : la peinture à l’huile, des bâtons d’huile solide, des pastels, des crayons conté, de l’acrylique, de la gouache... Parfois les couches de blanc sont épaisses, parfois plus minces. Il a également utilisé tous les supports possibles : des toiles bien évidemment, mais aussi du cuivre oxydé, de l’émail, le recto d’un papier-peint imprimé, de l’aluminium, du coton, du papier-calque, des matériaux industriels innovants... et même des feuilles de cuisson ! Et le résultat est surprenant : chaque œuvre, partant pourtant du même principe, livre une version différente du blanc et de toutes les subtilités de cette couleur.
Le troisième s’appelle Gerhard Richter
Il aime faire des traces dans la peinture.
Nous avons donc essayé nous aussi avec différents outils, des plus mous, des plus durs, en tournant, ou de haut en bas....on a même fait rouler des petites voitures dans la peinture pour voir les traces qu’elles laissaient sur la feuille de papier.
On a essayé avec une seule couleur ou en les mélangeant .....
Et le résultat nous plaît beaucoup ! ( on peut s’amuser à nommer toutes les couleurs que l’on voit dans ce tableau )
Quelques mots de Gerhard Richter à propos de sa peinture :
« Mes tableaux sont sans objet ; mais comme tout objet, ils sont l’objet d’eux-mêmes. Ils n’ont par conséquent ni contenu, ni signification, ni sens ; ils sont comme les choses, les arbres, les animaux, les hommes ou les jours qui, eux aussi n’ont ni raison d’être, ni fin, ni but. Voilà quel est l’enjeu. (Mais il y a quand même de bons et de mauvais tableaux.) » (in Notes, 1984)
