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Cinq points pour mieux comprendre le B2i
- En dépit de son nom, le Brevet informatique
et internet ne saurait être considéré comme un diplôme mais comme une
attestation de compétences acquises lors d'activités scolaires, au même
titre que les apprentissages dans toutes les disciplines.
- L'esprit du B2i, c'est d'abord de se servir
des TIC dans les situations où leur usage présente une véritable utilité
pour les élèves. La vie des classes offre, dans les différents champs
disciplinaires, de nombreuses occasions de rechercher des informations, de
les traiter, de produire ou de communiquer des documents. C'est dans ces
situations que les apprentissages relatifs aux TIC s'effectueront.
- Lors de ces usages, l'enseignant, tout comme
l'élève, veillera à mettre en relation l'activité conduite dans le
domaine des TIC avec les compétences ciblées par le B2i. Il ne suffit pas
d'utiliser un ordinateur, il est nécessaire que maître et élèves aient
une vision claire des acquisitions qui doivent se réaliser dans ce contexte
scolaire. La feuille de position B2i est une aide dans ce sens.
- Le B2i, c'est aussi une évaluation pratiquée
en situation, au fil des activités. L'élève apprécie d'abord lui-même
son degré de maîtrise des compétences inscrites dans la feuille de
position, maîtrise que l'enseignant vérifie ensuite dans le contexte
disciplinaire où se trouve l'élève. Ce processus en continu s'oppose à
toute forme d'évaluation concentrée dans le temps et portant sur des
épreuves spécifiques de type examen.
François Chevalérias - DESCO A1 &
Laurent Odic - DT B1
(Les dossiers de
l'ingéniérie
éducative N°39 - Juin 2002)
Les dimensions du processus innovant du B2i :
- brevet sans diplôme ;
- élèves impliqués dans l'évaluation ;
- prise en compte des compétences en acte ;
- intégration de l'évaluation à l'action ;
- non pas fournir à tous le même contenu mais
assurer que tous maîtriseront un ensemble primordial de contenus.
Bruno Devauchelle - CEPEC
(Les dossiers de
l'ingéniérie éducative N°39 - Juin 2002)