Voici quelques questions fréquentes abordées en chimie au lycée, plutôt en seconde, avec les réponses évidemment :-) . N’hésitez pas à poser de nouvelles questions en utilisant le lien "Répondre à cet article" au bas de l’article, nous essayerons d’y répondre...
Cette idée perdure aujourd’hui : un atome est formé d’un noyau et d’un ensemble d’électrons qui tournent autour du noyau : ainsi, si on parvient à couper un atome, ce qu’on obtient n’est plus un atome d’or.
Pendant longtemps, on a cru que les protons et les neutrons étaient des particules élémentaires. On sait aujourd’hui qu’ils sont formés de quarks. Les protons et les neutrons ont donc perdu leur statut de particules élémentaires.
Pour les électrons, en revanche, aucun indice ne laisse penser qu’ils ne sont pas élémentaires. Idem pour les quarks, pour l’instant.
Tout dépend du modèle qu’on choisit pour décrire l’atome. Un modèle, c’est un représentation plus ou moins simplifiée de la réalité, associé à une théorie explicative. Si on utilise le modèle de l’atome de Bohr, comme on le fait en seconde et ci-dessus, alors oui, on peut imaginer les particules élémentaires comme des petites billes.
En revanche, si on souhaite utiliser le modèle quantique de l’atome, plus élaboré mais beaucoup plus compliqué, alors non, les particules élémentaires ne sont pas représentées comme de petites billes : elle sont décrites par des"fonctions d’onde".
Mais le modèle quantique n’est pas (ou très peu) abordé en lycée. On se contenter du modèle de Bohr et on imagine les particules (protons, neutrons, électrons) comme de petites billes.
Une charge électrique peut être positive ou négative.
On peut tout de même ajouter que deux particules ayant des charges de même signe (toutes les deux positives ou toutes les deux négatives) se repoussent, alors que deux particules qui ont des charges électrique de signe différent (une positive et une négative) s’attirent. Ainsi, un proton et un électrons s’attirent, alors que deux électrons ou deux protons se repoussent.
Les neutrons qui sont neutres, n’attirent ni ne repoussent les protons et les électrons.
Par exemple, dans la molécule de dihydrogène, H2, il n’y a qu’une liaison covalente qui attache les deux atomes d’hydrogène entre eux. On peut l’écrire H---H et le trait entre les deux H représente la liaison covalente.
Plus précisément, c’est la mise en commun de deux électrons par deux atomes, chaque atome apportant un électron. C’est aussi le lien qui maintient ensemble les atomes dans une molécule.
Une molécule est un assemblage d’atomes. La différence entre une molécule et un atome est la même qu’entre un mot (qui correspond au mot) et une lettre (qui correspond à un atome).
Toutefois les ions polyatomiques sont aussi des assemblages d’atomes (comme les molécules) mais ils portent une charge positive ou négative.
On peut donc voir un ion polyatomique comme une "molécule chargée" mais on évitera d’employer cette expression contradictoire avec la définition d’une molécule (qui est neutre par nature).
Par exemple, un morceau de sucre est neutre, un morceau de métal aussi, une goutte d’eau aussi, etc.
On trouve toutefois de la matière chargée lorsqu’on fait des expériences d’électrostatique comme par exemple lorsqu’on frotte une règle en plastique et qu’on touche des morceaux de papier pour les attirer.
Ou alors lorsqu’on retire un pull en laine : de petites étincelles (très bien visibles dans le noir) rétablissent la neutralité électrique...
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Dernière mise à jour : lundi 21 novembre 2016