Faubourg.
Les murs ont de la peine à se tenir debout
Au long de cette rue
Qui monte et tourne.
On dirait qu’ils sont tous venus, ceux du quartier,
Essuyer leurs mains grasses au rebord des fenêtres
Avant de pénétrer ensemble dans la fête
Où croyait s’accomplir leur destin.
On voit un train peiner au-dessus de la rue,
On voit des lampes qui s’allument,
On voit des chambres sans espace.
Parfois un enfant pleure
Vers l’avenir.
Eugène Guillevic