Je ne partage pas toujours les visions de Jacques Osinski, mais là j'ai vraiment aimé son spectacle simple, élégant, épuré qui laisse le magnifique texte de Marivaux se développer, dans ce théâtre où le mensonge confine sans cesse au vrai, où le faux semblant n'est jamais conduit jusqu'au bout, où ce qui commence comme un marivaudage est finalement un grand jeu de la vérité. On devrait beaucoup plus souvent lire Marivaux! Joli décor, acteurs jeunes et engagés, avec une Léonide un peu moins jeune que ce qu'on attendrait, mais le parti pris est cohérent. On ne s'ennuie pas un instant, il faut y aller, c'est jusqu'au 27 octobre.
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