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 Sujet du message: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:48 
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Lumière Noire

Rosie est un film suisse du réalisateur Marcel Gisler, présenté ce samedi 14 novembre en avant-première au festival de cinéma européen des Arcs 2013.

L'histoire se déroule dans un village à l'intérieur d'un cercle familial, Rosie, femme âgée, alcoolique et caractérielle, fait un infarctus. Son fils Lorenz, écrivain, quitte Berlin et rejoint sa sœur Sophie, afin de s'occuper de leur mère. Ce film retranscrit le silence, les rancœurs et le secret au sein de la famille Meran. Le film se déroule tout au long dans le même village, où Rosie vit, on retrouve les mêmes personnages, ce qui renforce l'étouffement de ce secret pesant, et des relations conflictuelles qu'il engendre...

L'homosexualité est le thème majeur du film, Lorenz, homosexuel assumé, raconte sa sexualité tourmentée dans ses romans. Quant au père de Lorenz, décédé et dont on apprend plus loin dans le film le secret, une homosexualité refoulée, un amour perdu et une vie entière à se cacher sous le masque de boxeur hétérosexuel.

C'est un film poignant, émouvant et bouleversant qui retranscrit l'homosexualité à travers différentes générations coupant ainsi pour le plus grand bonheur du spectateur avec l'image cliché du jeune homosexuel vif, beau, artiste et tourmenté. Cette image trop stéréotypée que l'on retrouve également dans La Vie d'Adèle, d' Abdellatif Kechiche est totalement brisée dans Rosie par la découverte surprenante et touchante de l'homosexualité d'un père de famille, resté marié à sa compagne jusqu'à la mort donnant ainsi un sens amer à son existence. Cela fait réfléchir sur le sens de la vie : vaut-il mieux privilégier les apparences en société au détriment du bonheur et de l'épanouissement personnel ?

Juliette Lalanda
Élise Chaboud


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 Sujet du message: Re: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:49 
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Phoenix

Lorenz Meran, un écrivain de renommée à Berlin retourne dans son village natal en Suisse auprès de sa mère malade. Le personnage qui est en pleine remise en question, se voit confronté à de multiples révélations sur ses origines...

Rosie est un film touchant qui aborde les liens familiaux à travers l'évolution de la société et notamment par la vision de l’homosexualité entre deux générations.

Marcel Gilser crée un récit autour d'une femme de caractère qui ne laisse pas insensible. Cette vieille femme ne se laisse pas abattre malgré sa maladie et essaie coûte que coûte de maîtriser son existence. Rosie et ses petites habitudes touchent et agacent le spectateur. Sa persistance dans ses plaisirs tels que l'alcool et le tabac nous exaspère pour au final nous rapprocher d'elle. Sa relation avec ses enfants est compliquée à cause d'un nœud familial, qui une fois débloqué révélera les réels sentiments de Rosie.L'histoire vécue par Rosie nous bouleverse : son fardeau si longtemps porté la fait tomber dans une déchéance qui a pour seul remède la vérité.

Cette réalité ne touche pas seulement le personnage éponyme mais aussi ses enfants.Le secret que celle-ci garde si précieusement n'a pas permis l'épanouissement de Lorenz, son fils. Écrivain gay d'une quarantaine d'année, il se voit incapable d'avancer dans sa vie amoureuse, professionnelle, paralysé par la lourde présence de ce secret familial.

Différents thèmes s’entrecoupent tout au long du film pour créer une histoire familiale délicate qui, à l'aide de la parole et des actes, révèle des personnages uniques et très attachants.

Marion Marguerettaz
Aurore Peron
Marion Sagnard


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 Sujet du message: Re: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:50 
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En route vers la lumière

Rosie, film éponyme suisse-allemand de Marcel Gisler, nous raconte l'histoire de Rosie, femme retraitée enchaînant les AVC suite à ses problèmes d'alcoolisme, et de son fils Lorenz, écrivain homosexuel. L'homosexualité est le sujet central de ce film. Il est traité à travers ces différentes générations.

Dès le début, le spectateur est plongé dans la vie de Rosie et dans ses problèmes de santé liés à son besoin d'exister aux yeux de ses enfants. Ces derniers occupent une place majeure dans la vie de Rosie, ainsi que dans le film. Dés la première scène, on voit la distance qui la sépare de son fils. En effet, Rosie a une attaque lorsqu'elle regarde son fils à la télévision. D'un point de vue scénaristique, cette situation oblige Lorenz à rendre visite à sa mère. Cette dernière est donc l'élément déclencheur du film et de tout ce qui va suivre.

Rosie est en effet un élément déclencheur dans toutes les relations visibles et invisibles à l'écran. Le retour du fils rapproche les deux protagonistes et fondent de nouveaux liens solides entre eux. Lorenz rencontre dans son village natal Mario, un de ses jeunes admirateurs. Rosie encourage cette relation et s'intéresse au bien être de son fils. Aux yeux de Rosie, cette relation rappelle la relation cachée de son mari avec un dénommé Markus. Pour cette génération, l'homosexualité n'était pas tolérable. Cette relation a été découverte par Rosie qui y a mis un terme et s'en voudra jusqu'au bout. Mais elle encourage la relation entre Lorenz, son fils, et Mario.

Les relations entre les personnages eissus de générations différentes retranscrivent l'évolution de la tolérance vis à vis de l'homosexualité.

Fanny Dessaix

Clarisse Oliva
Eleonore Saumier


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 Sujet du message: Re: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:51 
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Rosie – Marcel Gisler

Rosie est le troisième long métrage de Marcel Gisler sorti en 2012 et aborde les mystères et les difficultés d'une famille ordinaire d'origine suisse. Le personnage de Lorenz fait face à ses propres démons au travers du personnage éponyme de Rosie, sa mère. Le spectateur peut facilement s'identifier à cette situation familiale, le film est touchant par la réalité du caractère et de l'évolution de Rosie. Elle refuse son hétéronomie et l'abandon de sa liberté. Tantôt agaçante, tantôt attachante, multiples sont les facettes de ce personnage repoussant la mort tout en y faisant face avec courage, bravoure et humour.

Le regard du réalisateur sur l'homosexualité ne fait nullement preuve de clichés. Lorenz vit une histoire passionnelle avec son jeune amant avec ses questions et de ses doutes. Marcel Gisler nous offre non pas un film sur le thème de l'homosexualité mais une histoire entre deux individus où les problèmes de type sociaux et culturels sont questionnés. La caméra filme avec délicatesse les moments partagés entre Lorenz et Mario, un regard apaisé mettant le voyeurisme de cette relation en dehors de tout propos. Faisant écho au film de Guillaume Gallienne, Les Garçons et Guillaume, à table ! L'homosexualité est abordée finement, les clichés sont travaillés de façon à ce qu'on ne les prennent plus en compte. Marcel Gisler reproduit ce schéma dans son dernier long métrage.

Lors de discussions familiales, le spectateur découvre progressivement l'histoire de Rosie. Étroitement liée aux questionnements concernant Mario, Lorenz doit faire face à deux dilemmes ; le problème de l'identité de son père, personnage présent uniquement lors de ses rêves, et la prise de conscience concernant sa propre vie et ce qu'il désire en faire. Tiraillé entre sa mère qu'il ne peut abandonner et son envie d'indépendance, Lorenz se voit obligé de laisser la sienne de côté.

Les plans sont simples et doux, les personnages se fondent à l'intérieur des paysages grandioses où une sensation de liberté est présente. Le réalisateur créé une sensation d'oppression entre la magnificence des panoramas et l'intériorité plus étouffante des personnages.

Inès
Anouchka
Maïlys


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 Sujet du message: Re: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:53 
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Rosie : homosexualité, vieillesse et secrets de famille


La Vie d'Adèle, Guillaume et les garçons à table, deux films qui médiatisent une certaine image des « gays ». Dans l'oeuvre de Marcel Gisler, on nous propose une interprétation dramatique de l'homosexualité à travers plusieurs générations. L'image du père boxeur viril et machiste de Lorenz cache une homosexualité refoulée qu'il tentera de comprendre lors de son séjour chez sa mère, Rosie, victime d'un AVC. Ce thème est cependant évoqué très tardivement, avant cela, le film entretient un rythme lent voire lassant.

L'intrigue principale du film est tenue par Rosie, un personnage atypique et touchant malgré sa dépendance aux drogues, à l'alcool et au tabac. C'est une mère souvent présente mais qui nécessite une aide à domicile à plein temps : Chantal devrait jouer ce rôle mais son attitude laisse perplexe.

La relation que tient Lorenz avec Mario, son amant, prend des tournants prévisibles notamment à la fin. Par ailleurs, la conclusion du film semble un peu trop banale car tous les personnages trouvent enfin un apaisement relativement classique. Sophie, la sœur de Lorenz tente de sauver son mariage, Rosie accepte finalement de vivre dans la maison de retraite et Lorenz, qui cherchait une relation stable dès le début du film, emménage avec Mario.

À plusieurs reprises on a une séquence dans une voiture, en plan fixe avec en off une musique classique. Ces scènes longues marquent la transition entre les lieux, notamment lors des déplacements de Lorenz. Elles représentent la progression du personnage dans la relation qu'il tient avec sa mère et celle qu'il tient avec Mario.

Le film est structuré autour de d'intrigues différentes dont on ne cerne pas l'enjeu. En bref, c'est un film assez confus malgré quelques moments touchants. Et on se demande quel but a voulu atteindre le réalisateur.

Séverin Jacob
Andréane Blanc
Mylan Traversier


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 Sujet du message: Re: [Arcs 2013] Rosie, de Martin Gisler
MessagePosté: Dim 22 Déc 2013 07:54 
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La vie de Rosie

2013 est une année centrée sur,le thème de l'homosexualité. En plus de nombreux débats en France, quelques films parmi les plus acclamés par la critique portaient aussi sur ce thème : La vie d'Adèle (Palme d'or à Cannes) et L'Inconnu du lac (Un certain regard), tout deux figurant au top 10 annuel des Cahiers du Cinéma.

À la suite de l'AVC de sa mère Rosie, Lorenz Meran , célèbre écrivain berlinois, retourne dans son village suisse pour s'occuper d'elle.

Rosie, le personnage éponyme du film de Marcel Gisler, n'est pas homosexuelle. Cependant, son fils Lorenz l'est ainsi que son mari disparu, qui est présent dans l'œuvre à travers des photos et des hallucinations de Lorenz. Le titre est intéressant puisqu'il y a en fait deux personnages principaux, Rosie et Lorenz. En effet, le film s'ouvre et se clos sur l'image de Rosie et la voix de Lorenz. Rosie a fortement été modelé par l'homosexualité car son mari la trompait avec le meilleur ami de ce dernier. Lorenz est le personnage le plus présent à l'écran et on a très souvent accès à ses pensées à la différence de sa mère. Le réalisateur a donc su instaurer une bonne confusion sur la place du personnage principal dans le scénario.

Le réalisateur introduit dans son film quelques plans assez serrés et des plans larges traduisant un sentiment d'emprisonnement des personnages par une technique de plan appelée le « sur-cadrage » (C'est-à-dire que l'action se passe non seulement au travers du cadre de la caméra mais aussi dans un cadre du décor à savoir une porte ou une fenêtre, ce qui permet de multiplier les cadres). Par exemple, la mère semble être prisonnière de l'alcool et Lorenz, de ses sentiments pour Mario.

Le film est intéressant dans l'ensemble malgré quelques clichés sur l'homosexualité et des plans superflus (notamment les plans récurrents sur la route, avec l'ajout abusif de musique classique). Pourtant, il lui reste de nombreuses qualités: un bon jeu d'acteur, une complexité psychologique des personnages pertinente.

Éline Bugayski
Antoine Martin
Jean-Baptiste Mascaro


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