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Récit autobiographique d'Eric Fottorino en hommage à son père suicidé en 2008. Une déclaration d'amour dénuée de pathos dans laquelle chacun peut se retrouver tout en restant très personnelle.
Une écriture simple, soignée et agréable.
Néanmoins, je l'ai lu en gardant une certaine distance.
Cette lecture, comme d'autres ouvrages lus au cours de ces vacances pour me pencher sur la dernière sélection du Goncourt des lycéeens 2009 (après coup), m'a fait réfléchir non pas à ce récit lui-même mais à la sélection.
En effet, la plupart des ouvrages traitent de thèmes assez difficiles et donnant peu d'ouverture ou d'espoir en l'avenir : suicide (L'homme qui m'aimait tout bas d'Eric Fottorino), maladie
(Mauvaise fille de Justine Lévy), mort, guerre, souffrances (Des hommes de Laurent Mauvignier), violences, humiliations, ... (Trois femmes puissantes de Marie Ndiaye)
Est-ce là la littérature du XXIème siècle ? Ces romans sont-ils vraiment représentatifs de l'époque contemporaine ? Que pensent
les jeunes lycéens de ces choix ?
Je me questionne, simplement.
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