Beaumarchais ci, Figaro là, à l'Amphithéâtre de Pont-de-Claix
30/04/08 16:48
Adaptation et mise en scène de Michel Belletante
du 13 au 17 mai 2008 à 19h à l'Amphithéâtre de Pont-de-Claix
Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile
Le comte Almaviva a quitté Madrid pour Séville,où il espère retrouver Rosine, une jeune femme dont il s’est épris. Mais la belle est séquestrée par son tuteur, le docteur Bartholo, qui tente de l’épouser contre son gré. Heureusement, le comte rencontre par hasard son ancien valet Figaro, personnage brillant et insolent, qui va l’aider à libérer Rosine des griffes de son tuteur…
Musicien, horloger, diplomate, marchand d'armes, éditeur, Beaumarchais est un touche-à-tout épris de liberté et d’action.
Ambitieux et opportuniste, il briguera toute sa vie les honneurs en cherchant à concilier ses intérêts privés avec le bien public. Il crée la SACD en 1777 et fait reconnaître le droit d’auteur par la Révolution.
Ses pièces, à travers Figaro, témoignent de la montée de la bourgeoisie, de son désir d'ascension sociale et politique dans une société bloquée.
Moins subversif que Montesquieu ou Voltaire, Beaumarchais écrit pour plaire : Le Mariage de Figaro fut le plus grand succès théâtral du siècle, amplifié par la censure qui l'interdit pendant trois ans… Louis XVI aurait dit " Il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse ", et Danton déclaré : " Figaro a tué la noblesse ".
Considérable, ce succès sera couronné par le triomphe des opéras de Mozart et de Rossini.
Le secret de ces deux pièces ? L'arme de Beaumarchais ? Le verbe, l'ironie qui autorise toutes les insolences, mais aussi la gaieté de deux comédies amusantes, pleines de rebondissements.
Son amour de la liberté amènera Beaumarchais à convaincre Louis XVI d'apporter un soutien militaire, important et secret, aux insurgés américains.
Cette soirée sera aussi l’occasion de découvrir des aspects moins connus du personnage, des écrits originaux, et bien entendu de déguster des airs chantés dans le cadre si particulier de ces "nuits" consacrées par l’Amphithéâtre à des auteurs singuliers.
Plus d'infos…
Télécharger le dossier pédagogique…
du 13 au 17 mai 2008 à 19h à l'Amphithéâtre de Pont-de-Claix
Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile
Le comte Almaviva a quitté Madrid pour Séville,où il espère retrouver Rosine, une jeune femme dont il s’est épris. Mais la belle est séquestrée par son tuteur, le docteur Bartholo, qui tente de l’épouser contre son gré. Heureusement, le comte rencontre par hasard son ancien valet Figaro, personnage brillant et insolent, qui va l’aider à libérer Rosine des griffes de son tuteur…
Musicien, horloger, diplomate, marchand d'armes, éditeur, Beaumarchais est un touche-à-tout épris de liberté et d’action.
Ambitieux et opportuniste, il briguera toute sa vie les honneurs en cherchant à concilier ses intérêts privés avec le bien public. Il crée la SACD en 1777 et fait reconnaître le droit d’auteur par la Révolution.
Ses pièces, à travers Figaro, témoignent de la montée de la bourgeoisie, de son désir d'ascension sociale et politique dans une société bloquée.
Moins subversif que Montesquieu ou Voltaire, Beaumarchais écrit pour plaire : Le Mariage de Figaro fut le plus grand succès théâtral du siècle, amplifié par la censure qui l'interdit pendant trois ans… Louis XVI aurait dit " Il faudrait détruire la Bastille pour que la représentation de cette pièce ne fût pas une inconséquence dangereuse ", et Danton déclaré : " Figaro a tué la noblesse ".
Considérable, ce succès sera couronné par le triomphe des opéras de Mozart et de Rossini.
Le secret de ces deux pièces ? L'arme de Beaumarchais ? Le verbe, l'ironie qui autorise toutes les insolences, mais aussi la gaieté de deux comédies amusantes, pleines de rebondissements.
Son amour de la liberté amènera Beaumarchais à convaincre Louis XVI d'apporter un soutien militaire, important et secret, aux insurgés américains.
Cette soirée sera aussi l’occasion de découvrir des aspects moins connus du personnage, des écrits originaux, et bien entendu de déguster des airs chantés dans le cadre si particulier de ces "nuits" consacrées par l’Amphithéâtre à des auteurs singuliers.
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