Le Quatrième Chant fait partie d’un oeuvre poétique plus vaste où l’auteur roumain Nicolae Costea Teleajen (voilà le Téléajén qui donne son nom aux gens, qui lui avaient autrefois donné) glorifie le passé historique dans la Vallée du Téléajén où il y avait pendant le XVIIeme siècle de longues guerres. La rivière qui "avait beaucoup vu" en chante maintenant de sa vieille voix. Il nous faut justement savoir écouter. La tonalité du poème fait penser au rythme constant et rapide des eaux qui coulent.
Drumuri de Teleajen,
Fire de paianjen
Cu sclipiri de-arginturi
Si lungi clipocituri
In nopti cand ne sună
Soapta lui strabună
Parca vrea sa spună
O vorba sub lună
Că doar apa lui,
Fuga dorului
Cu ochi albi de ger
Si aripi de fier,
Multe a vazut.
Apa lui ne cantă,
Doar ca nu cuvantă
Apa de Teleajen,
Fire de paianjen
Sclipitoare-n soare
Pană inspre mare
Apa de la munte
Valurele multe
Curgand vesnicie
Ca o vijelie.