Ce poème porte le nom de la rivière de Prahova où se jette le Téléajen et qui donne le nom de tout le département de Prahova. Le poète accompagne cette rivière, tout „en lui parlant„, dès sa source dans les montagnes jusqu’au confluent avec son affluent principal, notre rivière de Téléajen. Les deux rivières sont personifiées: Prahova est vue comme une belle fille ( dans le texte en roumain "copilă", ’’fată frumoasă") qui rencontre un beau garçon (’’un flăcău frumos’’). Cette rencontre est présentée dans les deux dernières strophes, qu’on peut aussi écouter. Le poème contient au total 17 strophes.
Prahova
Dar ce ai, frumoasă fată,
De ce-ti bate pieptul des?
Prahova, dupa movilă
Pentru ce te-opresti mirată
Si pleci ochii? Colo-n zare
Un flacau frumos rasare,
E Teleajenul, copilă,
Simti că este-al tau ales.
Semne el cu mâna-ți face;
Tu roșești râzând mereu,
Si râzând te-neacă plânsul.
Prahova, te las în pace!
Nu mai ceri a mea-nsotire,
Te-am adus pâna la mire:
Mână-n mână tu cu dânsul
Sa plecați cu Dumnezeu!
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